Compte-rendu de la première session de formation du 19 juillet 2010.
Etaient présents 4 employés municipaux et le président de l’association de randonneur, «ar gaouenn
c’hlas».
I) Une vidéo projection présentée par Marion
Hardegen, responsable de l’antenne Bretagne au Conservatoire National Botanique de Brest, et
Viviane Carlier, formatrice de Skol Louarnig, précisait - les enjeux territoriaux du patrimoine végétal du Centre Bretagne et plus spécifiquement de Spézet.
- un aperçu des différentes législations et protections végétales, la
manière de déterminer la vulnérabilité des espèces précédaient l’inventaire des espèces concernées sur le territoire spézétois : 20 espèces y sont
considérées comme rares ou menacées. Seulement quelques-unes unes concernent la voirie.
Un document de synthèse des espèces sera
distribué au plus vite aux participants à la formation.
II) Dans une deuxième partie, nous avons évoqué les possibilités
d’actions, leurs freins, les outils nécessaires à mettre en place. Le débat se poursuivra lors de la deuxième session de formation.
Voici les grandes lignes qui ressortent de la discussion
:
L’existant
La fauche des bords de route et chemins carrossables par la
municipalité, celles des sentiers par les vttistes et les randonneurs.
Quelles pratiques communales? Une fauche au printemps des chemins
(mi-juin), puis à l’automne et en fonction des activités ; 2 à 3 fauches par an en bord de route (+ souvent autour du bourg, commencée côté
canal puis remontée vers la montagne).
Traitements phytosanitaires en cours d’adaptation à la
législation : traitement en partie avec des produits à base de plantes. Manque d’informations sur des expérimentations faites par d’autres communes.
Aspects
techniques de la gestion différenciée :
- Parfois une seule fauche soit automnale, soit printanière … parfois une année
sur deux sont nécessaires : semble tout à fait réalisable par les employés.
- Exportation ou non de la matière organique : non abordé
- Sécurité bien sûr prioritaire
- Possibilité de repérage des zones intéressantes ou de plantes pas communes par
les personnes chargées de l’entretien de la voirie
Réflexion aux moyens
de signalisation des zones et espèces concernées
- La cartographie des secteurs semble la plus claire
- La réalisation de fiches espèces à destination des employés
- Un marquage couleur pour préciser les différents types de gestion? Fauche
différée réalisable si zones bien cartographiées
Comment mettre en
valeur l’action communale ?
Reproche d’une petite partie de la population si fauche trop espacée : nécessité de communication, via le
bulletin municipal ?
Information à la population sur l’importance du maintien d’une bonne biodiversité (papillons, pas que
bleus !)
Un marquage : « préservation de la flore menacée » in situ pour repérer les secteurs et informer sur
l’action. Sur quel budget ?
Site Internet présentant les actions en cours ?
Une vidéo projection sur ce thème destinée à la population ?